Publié dans Politique

Education nationale - La Caisse école se fait attendre !

Publié le mardi, 16 février 2021

Caisse vide. Certains établissements scolaires publics, que ce soit des écoles primaires publics (EPP), des collèges d’enseignement général (CEG) ou des lycées, font face à ce problème actuellement. Les subventions de l’Etat pour la Caisse école (CE) ne sont pas encore encaissées, à 5 mois de l’année scolaire 2020-2021. Pourtant, le ministère de l’Education nationale (MEN) a annoncé leur paiement avant ou à temps pour la rentrée scolaire, en octobre dernier, face à la gratuité imposée des droits d’inscription. L’absence de budget de fonctionnement pour les établissements reste un grand souci, notamment durant quelques semaines du premier trimestre. Les établissements ont même tourné au ralenti, faute de fournitures dont les craies, les cahiers de registre ou de journal, etc. « Nous avons pu acquérir une partie de ces fournitures grâce à la CE de 2019-2020, dont le paiement a été effectif à la fin octobre. Mais notre caisse est de nouveau vide depuis le début du mois de février. L’encaissement des subventions de cette année résoudra nos problèmes », nous confie un directeur d’EPP implantée dans la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo ville, voulant garder son anonymat. Comme lui, bon nombre de directeurs d’établissement attendent le paiement des subventions de cette année scolaire et ce dans le plus bref délai.
Questionné à ce sujet, un responsable auprès du MEN a affirmé que « la majorité des établissements scolaires ont déjà encaissé leurs subventions pour la Caisse école. Le non- paiement pour la minorité restante pourrait s’expliquer par des soucis d’organisation technique. Outre les procédures auprès des prestataires, notamment les banques et les agences de microfinance, des erreurs enregistrées dans les dossiers fournis par les établissements peuvent être la cause de ce retard de paiement ». Les subventions perçues varient selon l’effectif des élèves dans chaque établissement. Son montant tourne autour de 1 600 à 2 000 ariary par élève, selon les informations recueillies. Par exemple, une EPP a encaissé 1 020 000 ariary en octobre dernier pour 510 élèves inscrits en 2019-2020, soit 2 000 ariary par écolier.
Rappelons que l’Etat a alloué un budget de 16,133 milliards d’ariary pour les subventions des CE des EPP et CEG contre 2 milliards d’ariary pour les lycées. Un autre budget à hauteur de 3 millions de dollars, géré conjointement par le ministère de tutelle et les partenaires dans le cadre du projet PAEB, est destiné pour les EPP et CEG, selon les informations communiquées à l’issue du Conseil des ministres en date du 16 septembre dernier. Le FEFFI se charge de la gestion de ces financements. Selon un décret ministériel, la Caisse école inclut une liste de dépenses éligibles, dont le fonctionnement de l’établissement.

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Editorial

  • Constat accablant
    Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille. L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables…

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